La fin de semaine du 10 au 12 dernier était l'hôte de la première édition des Grands Prix cyclistes de Québec-Montréal. Voici un compte-rendu de cette fin de semaine assez mémorable.
Vendredi:
L'école, l'école, l'école. Trois bonnes raisons que m'ont donnés mes parents pour ne pas aller au GP de Québec. Cependant, pas question que je me prive des grands moments de la course. Je m'assure donc d'avoir quelqu'un pour me texter les échappées et les écarts de la course pendant mon après-midi de cours. J'apprend donc vite qu'une échappée de 13 coureurs est partie avec François Parisien. 3h55. Fin du cours d'histoire. Je fais mon sac, je cours à mon vélo et je pédales comme un défoncé pour voir la fin de la course...j'ai battu mon PB pour le chemin de retour Collège Notre-Dame - maison. J'arrive juste à temps pour les 5 derniers km. Ceux où notre Ryder national se battait désespérément contre le retour du peloton en trainant derrière lui Damiano Cunego, Wegmann et Matti Breschel. Ryder travaillait seul, se défonçait, donnait de sa personne pour trois autres coureurs qui ne pensait qu'à le sauter sur la ligne. C'était triste à voir. Au final, les hommes se font reprendre et Thomas Voeckler lance une attaque à la vue de la flamme rouge. Les coureurs se regardent, ne réagissent pas, personne ne veut travailler. Voeckler se rend, Edvald Boasson Hagen gagne le sprint et Ryder termine 4e malgré tout.
Samedi:
Les coureurs arrivent en ville vers 11h et j'ai bien l'intention d'aller faire le fan têteux. Mais avant, petit détour par Ottawa pour aller chercher mon nouveau vélo de cyclocross. J'arrives à Ottawa vers 10h30 à la boutique The Cyclery dans le quartier Glebe. Une très belle boutique avec une belle collection de vélo haut de gamme et de produits assez rare. Donc cette année, je roulerai un Stevens Prestige. Une bien belle machine. De retour à Montréal, je saute dans mon cuissard et je contacte quelques amis pour aller rouler sur le circuit de la course espèrer croiser les pros. Après un tour de 12 km, on rencontre les gars de Ag2r-La Mondiale. Un des coureurs monte au train et on se bat pour avoir sa roue en arrière. Après quelques mètres, un coureur de la même équipe nous attaque. Évidemment, l'orgueil embarque et je saute dans sa roue. Je le suis jusqu'à la dernière courbe où je lâche, mais je réussi tout de même à revenir sur lui au sommet. Ensuite, nous décidons d'aller faire un tour à l'hôtel Delta pour voir les autobus d'équipe et avoir des bouteilles. En rentrant dans l'hôtel, nous tombons sur Sylvain Chavanel et Jérôme Pineau qui accèpte de signer nos maillots. Ensuite, nous descendons dans les salles de mécanos. C'est ainsi que commence le remplissage de maillot. Après avoir fait le tour des ateliers, nos maillots sont remplis de bouteilles de presque toutes les équipe. Il ne me manque que BMC, HTC et Footon je crois. J'étais équipé pour la course du lendemain. En sortant de l'hôtel, Sylvan Richard nous accroche et nous demande si on veut être signaleur pour la course. J'accepte la job parce qu'il n'avait encore personne. Les signaleurs sont les policiers en avant des giratoires avec un drapeau jaune sur les grosses courses. Je serais placé au coin du Parc et Côte-Sainte-Catherine.
Dimanche:
Étant donné mon statut de signaleur, j'ai accès à la zone VIP. La majorité des cyclistes sortait par là après la présentation des équipes. J'ai donc pu récolter pas mal de photos et une dizaine de signatures sur mon maillot d'équipe. Le cycliste le plus sympa est de loin Alessandro Ballan. Il était assez détendu avant la course et jasait avec tout le monde. Cependant, il faut comprendre les Voigt et Hincapie d'avoir été assez bref, car le départ avançait de plus en plus. Notre Ryder était assez occupé. Une meute de fan le suivait partout...5 minutes avant le coup d'envoi. J'ai tout de même pu avoir une signature. Je vais me placer sur mon terre-plein 10 minutes avant le départ. Je fais les 8 premiers tours sur mon coin. C'est assez particulier d'avoir les meilleurs coureurs cyclistes au monde qui frôle tes plis de jeans! Après 8 tours, mon père est venu prendre la relève comme signaleur. Moi, je suis aller me poster sur Camilien-Houde puis sur du Parc pour l'arrivée. On a pu assister à une fin de course assez mouvementé avec Gesink qui attaque dans l'avant dernière montée et les autres leaders qui partiront à ces trousses presqu'immédiatement. Une attaque de Gesink qui n'a que confirmé les capacités de grimpeur du hollandais. Une attaque bien placé, directement après que le peloton ai repris l'échappée composé en partie de deux coureurs de The Shack dont Chris Horner, 10e au TdF. Gesink a réussi à tenir son écart jusqu'à l'arrivée pour être sacré champion du premier Grand Prix cycliste de Montréal. Pour le groupe de poursuivant, je misais sur mon bon ami Edvald Boasson Hagen. Cepedant, je ne le vois pas à l'arrivée. Je l'avais vu avant le dernier virage en épingle et il n'était plus dans le groupe à l'arrivée. C'était de loin le sprinteur le plus puissant du groupe. Peter Sagan aurait peut-être pu l'accoter. Parlant de Sagan, il terminera deuxième devant nul autre que RYDER HESJEDAL!!!!!! Toute une fin de course. Longue vie au Pro-Tour! En plus ça nous donne des routes neuves héhéhéhé....
Sinon, ma saison de cyclocross est commencé depuis environ 2 semaines. La fin de semaine j'ai pris part au Cyclocross de Magog. J'étais rouillé sur la technique, mais lorsque ce sera revenu, j'aurai le moteur pour faire la course plus à l'avant. Je m'enlignais pour le Gran Prix of Gloucester au Massachussets dans deux semaines, mais je n'y vais plus. Je viserai donc les championnats canadiens à Toronto. J'aurai donc tout le temps pour me préparer pour cette course qui servira de cérémonie de clôture à ma saison 2010.
La plupart d'entre vous on dû lire le communiqué publié sur Véloptimum et/ou Radio-Canada en début de semaine passée, concernant le programme national de développement de l'équipe continentale-pro canadienne, Spidertech p/b Planet Energy. En effet, Un programme composé de trois équipes; une au Québec, en Ontario et dans l'Ouest canadien, sera parrainé par Steve Bauer, légende du cyclisme canadien. L'équipe québécoise se nommera Spidertech p/b Powerwatts et sera dirigé par Claude Pinard et François Cossette. J'aurai donc l'honneur d'en faire partie. Un gros merci à Claude et François qui travaille fort sur l'équipe.
Prochaines courses, Cyclocross de Joliette samedi et Trois-Rivières dimanche.
A+ les mecs!
De gauche à droite: Peter Sagan (Cze) 2e, Robert Gesink (P-B) 1er, Ryder Hesjedal (Can) 3e
Arnaud et moi avec Cyril Dessel de la Ag2r-La Mondiale
"A place where I let my imagination and travel speak itself after races or in between... enjoy, don't judge!" - Dominique Rollin
Thursday, September 16, 2010
Tuesday, September 7, 2010
Championnat du Québec Jr.
C'est la tradition depuis des années. À chaque fin de saison, les Cadets 2 prennent part au Championnat québécois sur route junior dans le but de préparer la saison junior suivante. Cette année il n'y aurait pas d'exception à la règle, dans mon cas!
Ma première course junior/senior avait eu lieu à Saint-Basile avec l'équipe du Québec. Ce fut la même chose en fin de semaine. Samedi matin, je me suis donc rendu à Ste-Lucie-des-Laurentides pour le contre-la-montre individuel de 20,8km. Il s'agissait d'une première pour moi...mon plus long chrono étant d'une distance de 10km. J'avais confiance avant le départ de pouvoir faire un bon résultat, car règle générale pour moi «plus c'est long, mieux c'est». Les chronos habituels de 7km en cadet sont plus un genre de très long sprint. Comme tous les chrono, je démarre ma journée avec un réchau' d'environ 45 minutes. J'arrives à la ligne de départ et on annonce un retard de 20 minutes. J'en profite pour tourner les jambes et parler avec Coach Pascal. Je voulais savoir comment gèrer l'effort de 20,8km. «Dans les 5 premiers kilos, si tu sens que tu peux en donner plus, penses qui te reste encore 15km à faire. À 5km de la fin, ce que t'as pas donné dans les 5 premiers, si tu l'as, tu donnes tout. Les 10 kilos entre ça se font au pace.» En général, le plus rapide d'un chrono n'est pas la meilleure pointe de vitesse, mais le plus constant. 10h25: Je prends le départ. J'essayais de m'en tenir au conseil de Pascal, mais je me sentais vraiment bien. Je crois en avoir donné un peu trop dans les 5 premiers. Je regardais mes puls. et je trouvais qu'elles n'étaient vraiment pas constantes, dû au relief changeant du parcours. Après 8km, je me fais rattrapé par mon compagnon cadet, Joseph-Émile Lupien, parti 1 minute derrière moi. J'étais en t*******. Si je me faisais rattraper, je m'attendais à ce que la jonction se fasse vers le kilomètre 16. J'essaye de prendre le même rythme que lui, mais ça n'a pas été long. Il roulait pas mal vite. Je le gardes quand même en mire de loin. À l'arrivée, on m'annonce que Joseph-Émile avait le meilleur temps, alors que presque tous les gros canons sont passés. J'ai compris que Jo était dans une forme extraordinaire. Au final, mon bon ami Émile Jean de Vélo Sélect créé la surprise en remportant l'épreuve. De mon côté, je score mieux que je pensais. Je termine 12e. Même résultat qu'en cadet, mais avec les juniors.
Nous nous sommes donc rendus en autobus à l'Auberge du Ptit' Bonheur où nous allions héberger pour les prochains jours. À l'arrivée, Elliott, Lambert, Yohan et moi décidons d'aller faire du canot sur le Lac Quenouille. Au milieu du lac, on se fout en boxer et on se pitch dans le lac. On a déconné jusqu'à ce qu'on voit une troupe de kayakiste s'en venir dans notre direction. On a remis nos culottes pis ça pas été long. La gang de kayak était en fait l'EDLS(Élite de la division laurentienne de ski). J'ai donc rencontré avec grand étonnement mon vieil ami Greg! Le reste de la journée a été consacré à du jasage et à plusieurs de tentatives de faire des devoirs.
Samedi matin. Course sur route. 4 tours de 30 km. Montée de 3km entre 8% et 12% à chaque tour. Après le CLMI de la veille, je suis motivé à bloc. On prend donc le départ avec un froid frette. Les premiers kilomètres sont sinueux et maganés et j'ai de la difficulté à me placer dans le peloton. J'arrives à la première montée à mi-peloton. Je dois remonter tous les gars qui se font décrochés et c'est assez tough. J'arrive un peu à bloc en haut de la côte, mais je sais que plus la course avancera, plus je serai à l'aise. 5km après l'arrivée au sommet, Yohan me fait remarquer que j'ai un flat. Je me range sur le bord de la route pour changer de roue. Le changement de roue a été long, car il n'y avait pas de passager dans la voiture, donc le conducteur, Gérard Louis, devait tout faire. Je repars et 300m plus tard, je remarque que ma roue avant est également à plat. Le peloton s'éloigne. Je décide de faire un deuxième tour pour chasser le peloton...en vain. J'arrêtes après 60km. J'étais vraiment déçu, car j'aurais pu bien faire dans cette course et j'étais vraiment pompé...pas comme mes pneus pouhaaaah! Je suis donc resté sur le bord de la route et plus la course avançait plus j'avais des compagnons. En commençant par Évelyne Gagnon, suivi de Anne-Marie Morin, puis de Maximilien Benjamin. Tout le monde avait ses petits problèmes allant de «ma selle a arrachée» à «baaaah j'tais en break pis j'tais écoeuré là». La soirée fut tranquille...souper, bla bla, dodo.
Lundi 6 septembre. 3e journée de compétition. Un critérium de 60 minutes. On m'avait averti que ça partirait sul gun. Pas tout à fait faux. C'est parti vite avec beaucoup d'attaques et les Rocky qui contrôlaient totalement la course. Philippe Nadon et Jean-Samuel Deshaies ont réussi à s'échapper en début de course. Un peu plus tard, je lance une attaque avec Raphaël Massé-Viau et Joseph-Émile dans ma roue. Avec leurs coéquipiers dans l'échappée, il est évident qu'ils ne chasseraient pas, mais je fais la jonction assez vite. Je regardes mon compteur: 15 minutes de complétées. Je ne voulais pas trop brûler de cartouches, alors je me calme pour quelques tours. Ensuite, je lance une autre attaque avec Fred Poisson cette fois-ci dans ma roue. Ça ne dure pas. Entre les attaques, je réussi à rester à l'avant et à être actif lors des moves importants. C'est la même situation pour les autres coéquipiers de l'équipe du Québec. Il y avait toujours quelqu'un à l'avant pour intervenir. À deux tours de la fin, je suis vraiment mal placé. Je capote un peu. J'essaye de remonter, mais le peloton est nerveux. Dans le dernier tour, je repère Félix Bouvette qui remonte Émile Jean pour le sprint final. Je saute dans la roue de Milou et à la marque des 300m je suis placé parfaitement pour le sprint, mais je perds la roue d'Émile à la dernière minute. Je réussi quand même à tenir ma place et à finir 3e du sprint final. Je croyais monté sur le podium, mais en passant la ligne je vois Deshaies 6 secondes en avant, ce qui me plaçait 4e...encore. J'étais un peu déçu, car avec une gear de plus et en ayant tenu la roue d'Émile je crois que j'aurais pu terminer 3e. Je suis quand même content de ma course, d'autant plus que j'ai couru une course très aggressive et que j'ai réussi à attaquer plusieurs fois. J'étais vraiment en forme. Ma plus belle course de l'année, selon moi.
Ma saison de route est donc officiellement terminée. Cette semaine, je commencerai l'entraînement de cyclocross en vue de la première course le 19 septembre à Magog.
A+
Ma première course junior/senior avait eu lieu à Saint-Basile avec l'équipe du Québec. Ce fut la même chose en fin de semaine. Samedi matin, je me suis donc rendu à Ste-Lucie-des-Laurentides pour le contre-la-montre individuel de 20,8km. Il s'agissait d'une première pour moi...mon plus long chrono étant d'une distance de 10km. J'avais confiance avant le départ de pouvoir faire un bon résultat, car règle générale pour moi «plus c'est long, mieux c'est». Les chronos habituels de 7km en cadet sont plus un genre de très long sprint. Comme tous les chrono, je démarre ma journée avec un réchau' d'environ 45 minutes. J'arrives à la ligne de départ et on annonce un retard de 20 minutes. J'en profite pour tourner les jambes et parler avec Coach Pascal. Je voulais savoir comment gèrer l'effort de 20,8km. «Dans les 5 premiers kilos, si tu sens que tu peux en donner plus, penses qui te reste encore 15km à faire. À 5km de la fin, ce que t'as pas donné dans les 5 premiers, si tu l'as, tu donnes tout. Les 10 kilos entre ça se font au pace.» En général, le plus rapide d'un chrono n'est pas la meilleure pointe de vitesse, mais le plus constant. 10h25: Je prends le départ. J'essayais de m'en tenir au conseil de Pascal, mais je me sentais vraiment bien. Je crois en avoir donné un peu trop dans les 5 premiers. Je regardais mes puls. et je trouvais qu'elles n'étaient vraiment pas constantes, dû au relief changeant du parcours. Après 8km, je me fais rattrapé par mon compagnon cadet, Joseph-Émile Lupien, parti 1 minute derrière moi. J'étais en t*******. Si je me faisais rattraper, je m'attendais à ce que la jonction se fasse vers le kilomètre 16. J'essaye de prendre le même rythme que lui, mais ça n'a pas été long. Il roulait pas mal vite. Je le gardes quand même en mire de loin. À l'arrivée, on m'annonce que Joseph-Émile avait le meilleur temps, alors que presque tous les gros canons sont passés. J'ai compris que Jo était dans une forme extraordinaire. Au final, mon bon ami Émile Jean de Vélo Sélect créé la surprise en remportant l'épreuve. De mon côté, je score mieux que je pensais. Je termine 12e. Même résultat qu'en cadet, mais avec les juniors.
Nous nous sommes donc rendus en autobus à l'Auberge du Ptit' Bonheur où nous allions héberger pour les prochains jours. À l'arrivée, Elliott, Lambert, Yohan et moi décidons d'aller faire du canot sur le Lac Quenouille. Au milieu du lac, on se fout en boxer et on se pitch dans le lac. On a déconné jusqu'à ce qu'on voit une troupe de kayakiste s'en venir dans notre direction. On a remis nos culottes pis ça pas été long. La gang de kayak était en fait l'EDLS(Élite de la division laurentienne de ski). J'ai donc rencontré avec grand étonnement mon vieil ami Greg! Le reste de la journée a été consacré à du jasage et à plusieurs de tentatives de faire des devoirs.
Samedi matin. Course sur route. 4 tours de 30 km. Montée de 3km entre 8% et 12% à chaque tour. Après le CLMI de la veille, je suis motivé à bloc. On prend donc le départ avec un froid frette. Les premiers kilomètres sont sinueux et maganés et j'ai de la difficulté à me placer dans le peloton. J'arrives à la première montée à mi-peloton. Je dois remonter tous les gars qui se font décrochés et c'est assez tough. J'arrive un peu à bloc en haut de la côte, mais je sais que plus la course avancera, plus je serai à l'aise. 5km après l'arrivée au sommet, Yohan me fait remarquer que j'ai un flat. Je me range sur le bord de la route pour changer de roue. Le changement de roue a été long, car il n'y avait pas de passager dans la voiture, donc le conducteur, Gérard Louis, devait tout faire. Je repars et 300m plus tard, je remarque que ma roue avant est également à plat. Le peloton s'éloigne. Je décide de faire un deuxième tour pour chasser le peloton...en vain. J'arrêtes après 60km. J'étais vraiment déçu, car j'aurais pu bien faire dans cette course et j'étais vraiment pompé...pas comme mes pneus pouhaaaah! Je suis donc resté sur le bord de la route et plus la course avançait plus j'avais des compagnons. En commençant par Évelyne Gagnon, suivi de Anne-Marie Morin, puis de Maximilien Benjamin. Tout le monde avait ses petits problèmes allant de «ma selle a arrachée» à «baaaah j'tais en break pis j'tais écoeuré là». La soirée fut tranquille...souper, bla bla, dodo.
Lundi 6 septembre. 3e journée de compétition. Un critérium de 60 minutes. On m'avait averti que ça partirait sul gun. Pas tout à fait faux. C'est parti vite avec beaucoup d'attaques et les Rocky qui contrôlaient totalement la course. Philippe Nadon et Jean-Samuel Deshaies ont réussi à s'échapper en début de course. Un peu plus tard, je lance une attaque avec Raphaël Massé-Viau et Joseph-Émile dans ma roue. Avec leurs coéquipiers dans l'échappée, il est évident qu'ils ne chasseraient pas, mais je fais la jonction assez vite. Je regardes mon compteur: 15 minutes de complétées. Je ne voulais pas trop brûler de cartouches, alors je me calme pour quelques tours. Ensuite, je lance une autre attaque avec Fred Poisson cette fois-ci dans ma roue. Ça ne dure pas. Entre les attaques, je réussi à rester à l'avant et à être actif lors des moves importants. C'est la même situation pour les autres coéquipiers de l'équipe du Québec. Il y avait toujours quelqu'un à l'avant pour intervenir. À deux tours de la fin, je suis vraiment mal placé. Je capote un peu. J'essaye de remonter, mais le peloton est nerveux. Dans le dernier tour, je repère Félix Bouvette qui remonte Émile Jean pour le sprint final. Je saute dans la roue de Milou et à la marque des 300m je suis placé parfaitement pour le sprint, mais je perds la roue d'Émile à la dernière minute. Je réussi quand même à tenir ma place et à finir 3e du sprint final. Je croyais monté sur le podium, mais en passant la ligne je vois Deshaies 6 secondes en avant, ce qui me plaçait 4e...encore. J'étais un peu déçu, car avec une gear de plus et en ayant tenu la roue d'Émile je crois que j'aurais pu terminer 3e. Je suis quand même content de ma course, d'autant plus que j'ai couru une course très aggressive et que j'ai réussi à attaquer plusieurs fois. J'étais vraiment en forme. Ma plus belle course de l'année, selon moi.
Ma saison de route est donc officiellement terminée. Cette semaine, je commencerai l'entraînement de cyclocross en vue de la première course le 19 septembre à Magog.
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