Plus on pédale moins vite, moins on avance plus vite!

Wednesday, February 5, 2014

Over The Hills & Far Away

Lorsque j'ai tourné la page sur la saison 2013, ça m'a pris un petit moment avant d'entreprendre un nouvel ouvrage. Car après une saison d'adaptation en senior, place à la session d'adaptation à l'université. À l'opposé de son homologue cycliste, ce nouveau passage scolaire n'avait absolument rien de bon. Si en fait, j'ai compris à-travers mes cours de comptabilité pourquoi ma paye n'était jamais exacte. DAS (déduction à la source). Mais après le gouvernement te le redonne. Bref, mon expérience au HEC m'a bien appris une chose: l'administration/finance/comptabilité, ce n'est pas pour moi.

Le vélo a donc été mis en suspens un peu au profit de ma survie scolaire. Je me suis toujours retrouvé dans des programmes scolaires dans lesquels j'avais certaines affinités me permettant de couper un peu dans le temps d'étude pour le réinvestir dans les heures d'entraînement. Au HEC, pas possible. À-travers l'automne je me suis tenu en forme: quelques sorties sur route, plusieurs sorties en vélo de montagne, de la course à pieds et de la randonnée pédestre. Lorsque le moment de vraiment reprendre le vélo en novembre est arrivé, j'étais en fin de session. Reprise retardée. Quelques entraînements sur Computrainer question de rester en touche avec le vélo, mais peu de volume. J'ai donc officiellement lancé ma saison 2014 en janvier. J'ai fais un trait définitif sur mon projet de HEC, je prends l'hiver off pour me recentrer sur le vélo et je me réessaye dans un autre programme à l'automne 2014. Depuis le 1er j'en bave. J'ai jamais roulé aussi longtemps/souvent sur le Computrainer. Pour dire, j'ai déjà des irritations de selle nécessitant une importante quantité de crème à chamois.

Je continuerai les séances sur Computrainer jusqu'à la fin février après quoi je quitterai pour mon Midi-Pyrénées chéri pour une durée de 3 semaines. J'y serai du 28 février au 21 mars. Durant cette période je multiplierai les longues sorties (3-5h) pour me bâtir une bonne base d'endurance pour la saison, en plus de prendre part à deux courses. Après le travail en puissance sur Computrainer, il sera important de maximiser l'endurance afin d'arriver prêt au Tour of the Battenkill le 6 avril.

Prêt à Battenkill oui, mais mes objectifs sont beaucoup plus tard en saison. En effet, le mois de juin sera rayé d'une grande croix rouge sur mon calendrier. En juin on retrouve cette année: le GP de Saguenay (UCI), le Tour de Beauce (UCI), le Tour de Québec, ainsi que les Championnats canadiens sur route. Ce sera un très gros mois et je compte bien être prêt physiquement. L'an dernier j'avais eu un hiver compliqué et j'ai quand même peaké en juin avec une bonne prestation à la Coupe des Nations. Je suis un peu passé à côté de mes Canadiens en raison d'un bris mécanique, mais j'étais prêt. Cette année, il n'y aura pas d'excuses...sauf s'ils ne patchent pas les trous sur le trajet de la course sur route!

Pour le moment c'est un peu stressant. Mon hiver d'entraînement a commencé tard, donc j'ai peur de manquer de temps, même si je travaille fort dans mon sous-sol. Pour ce qui est de l'école, j'ai bien hâte d'avoir des réponses de mes demandes d'admission. Ne pas aller à l'école cet hiver semblait une bonne option. C'est vraiment cool...mais après deux semaines ça commence à faire son temps. J'ai donc bien hâte au mois d'avril où je pourrai confirmer ma forme, en plus de recevoir des réponses d'universités. Plein de naïveté, j'ai déjà demandé à Pierre si c'était mieux pour le vélo de prendre une session off et se concentrer sur le sport à 100%. Il m'a répondu: «Tu seras malheureux si tu vas pas à l'école. Tu seras donc pas plus performant sur le vélo.» Il avait raison. Oui, je fais maintenant un volume d'entraînement plus important que d'habitude, mais ne faire que du vélo dans son sous-sol, ça peut devenir lourd. Et malheureusement je n'ai pas les ressources financières nécessaires pour faire plusieurs camps dans le sud. L'hiver, j'ai un travail qui me lie à Montréal et qui me permet de payer pour la saison cycliste. La conciliation sport-études n'est pas seulement «faisable»; elle est bénéfique et nécessaire. Surtout au Québec. Félicitations à ceux qui l'ont compris, désolé pour les autres...

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