Plus on pédale moins vite, moins on avance plus vite!

Monday, August 23, 2010

GP Frenette de Saint-Basile

En fin de semaine, je participais à ma première course junior. À chaque fin de saison, les cadets 2e année font des courses juniors pour préparer la prochaine année.

J'ai remarqué que l'ambiance était beaucoup plus relax dans les courses de catégories élites. Premièrement, tout le monde arrive 1h avant le départ alors qu'en espoir, on arrive environ 4h avant. Deuxièmement, sur la ligne tout le monde est relax et jasant. Rien de stressant. Pour l'occasion, je courrais pour l'Équipe du Québec avec Lambert Gatineau et Yohan Patry, mes coéquipiers habituels, ainsi qu'avec Elliott Doyle d'Alma. Si tout le monde était détendu, je vous assure que ce n'était pas le cas pour moi. Honnêtement, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre. Le départ est lancé. Plusieurs fois je me répète:«Jusqu'ici tout va bien....»Je sentais que j'avais des bonnes jambes et je n'est pas été trop surpris par l'allure des juniors. Après moins d'un tour, on aperçois un peloton à l'avant...les Senior 1-2. Cette catégorie était partie 2 minutes avant nous et nous les rattrapions. La jonction était inévitable. Nous étions donc un unique et énorme peloton. Là, le stress qui était parti a comme crû bon refaire surface. C'était une toute autre course. Aaaaah j'ai oublié de mentionné. Durant la course, il pleuvait à boire debout et il faisait environ 15 degrés. Donc, comme je disais c'était une autre course. Je ne savais pas si j'allais tenir mais le rythme semblait bon. Je réussi à passer les deux premières difficultés, soit l'asphalte ben maganée et la terre battue, avec le peloton. La confiance a pris le dessus sur le stress. J'essayais de prendre ma place dans ce pack de géant (genre Fred Lacroix-Ouellet de Team Spirit-Cannondale). Pas facile. Je n'ai pas souvent vu l'avant du peloton.


Dans le 3e tour sur 6, je me fais lâcher. La bordure. Ça sort par en arrière. Je suis avec Simon-Pierre Maltais de Nippour et je suis probablement plus à bloc que lui. On essaye de remonter à deux, mais c'est dur. Je me répètais sans cesse:«C'est pas vrai, c'est pas vrai...». Croyez-vous au miracle? Après avoir jeté la serviette, je me retourne et je vois Maxime Joly-Smith de Rocky Mountain-CIBC qui remonte comme un train dans le peloton. Je saute dans sa roue et quelques mètres plus tard j'ai réintégré le peloton...juste avant la terre battue.


Pour le reste de ma course, j'ai lutté contre la cadence rapide des Seniors et j'essaie de rester dans le peloton avec les quelques cadets qui restent. Nous étions 4 à l'arrivée. Le sprint se trouvait après 2 virages serrés. J'essaie de me placer, mais honnêtement, je préfèrais rester prudent sur la route mouillée. Je ne voulais pas me planter avant les Canadiens. De plus, je n'avais jamais sprinté sur la 14 et je n'étais pas sûr de pouvoir me pointer à l'avant. Je remonte un gars, presque deux pour finir 10e.


Je suis assez fière d'avoir pu tenir les Seniors jusqu'à la toute fin. Malgré les conditions, j'ai pu me dépasser. Je ne crois pas avoir donné un tel effort en course cette année. J'ai vraiment aimé mon expérience. Pouvoir courir aux côtés de ceux que je regardais la bouche ouverte aux Lachines il y a 5 ans, c'est magique! Donner un coup de coude à un Senior pour lui signaler ta présence, c'est de la folie.

Là je devrais peut-être aller me coucher. Demain ce sont les championnats canadiens sur piste qui commencent. Je ferai partie de l'Équipe du Québec avec quatres de mes coéquipiers habituels soit Marco Noël, Yohan Patry, Lambert Gatineau et Alex Dragon Pinard.

A+

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