La justification de mon/mes choix sera entre parenthèses
Best male road rider
Mark Cavendish
Juan José Cobo
Cadel Evans
Philippe Gilbert (Le nombre de victoires et son panache incroyable dit tout)
Marcel Kittel
Levi Leipheimer
Tony Martin
Peter Sagan
Thomas Voeckler
Bradley Wiggins
Best female road rider
Elizabeth Armitstead
Judith Arndt
Giorgia Bronzini
Clara Hughes (Incroyable retour à la compétition et bonne tranisition du patin)
Emma Johansson
Amber Neben
Emma Pooley
Ina Teutenberg
Annemiek van Vleuten
Marianne Vos
Best rider of the year
Giorgia Bronzini
Mark Cavendish
Juan José Cobo
Cadel Evans
Philippe Gilbert (Vraiment besoin de justifications?)
Jaroslav Kulhavy
Tony Martin
Zdenek Stybar
Thomas Voeckler
Marianne Vos
Best one day race
Strade Bianche
Milan-San Remo
Dwars door Vlaanderen
Tour of Flanders-Men (Une bataille avec tous les grands. Ils se sont tous exprimés)
Tour of Flanders-Women
Paris-Roubaix
Amstel Gold Race
Clasica San Sebastian
Road Race World Championship-Junior women
Road Race World Championship-Elite men
Best stage race
Tirenno-Adriatico
Cape Epic mountain bike stage race
Giro d'Italia
Amgen Tour of California (Pas vraiment une qui m'a marqué, mais j'aime bien le ToC)
Critérium du Dauphiné
Tour de Suisse
Giro Donne
Tour de France
USA Pro Cycling Challenge
Vuelta a España
Best mountain bike male
Julien Absalon (Où est Geoff Kabush?)
Jared Graves
Aaron Gwin
Danny Hart
Jose Antonio Hermida
Jaroslav Kulhavy
Michal Prokop
Christoph Sauser
Nino Schurter
Christian Tanguy
Best mountain bike female
Anneke Beerten
Julie Bresset
Amanda Carey
Gunn-Rita Dahle Flesjaa
Annika Langvad
Tracy Moseley
Catherine Pendrel (Canadienne...)
Floriane Pugin
Emmeline Ragot
Maja Wloszczowska
Best cyclo-cross male
Niels Albert (Bon début de saison avec sa victoire au premier Superprestige, malchance en WC)
Tim Johnson
Francis Mourey
Sven Nys
Kevin Pauwels
Jeremy Powers
Zdenek Stybar
Klaas Vantornout
Bart Wellens
Todd Wells
Best cyclo-cross female
Sanne Cant
Katie Compton
Georgia Gould
Hanka Kupfernagel
Meredith Miller
Katerina Nash (Victorieuse à Tabor)
Daphny van den Brand
Sanne van Paassen
Marianne Vos
Helen Wyman
Best track male
Shane Archbold
Azizuhasni Awang
Gregory Bauge
Zach Bell
Jack Bobridge (Briser un record détenu par Boardman et considéré comme inatteignable, WOW) Sir Chris Hoy
Cameron Meyer
Shane Perkins
Jesse Sergent
Kevin Sireau
Best track female
Giorgia Bronzini
Sarah Hammer
Danielle King
Anna Meares
Olga Panarina
Victoria Pendleton
Alison Shanks
Tatsiana Sharakova
Marianne Vos
Tara Whitten (Super coureuse complète)
Best team
BMC Racing Team (Victoire au Tour et dans le coup en fin de saison avec Van Avermaet, super équipe complète)
HTC-Highroad
Liquigas-Cannondale
Omega Pharma-Lotto
Rabobank Cycling Team
Saxo Bank-Sungard
Sky Procycling
Team Europcar
Team Garmin-Cervélo
Team RadioShack
Best team bike
Garmin-Cervélo Cervélo S5
BMC Racing Team BMC Impec
Europcar Colnago C59
HTC-Highroad Specialized S-Works Venge
Leopard-Trek Trek Madone 6.9 SSL
Liquigas-Cannondale Cannondale SuperSixEvo
Omega Pharma-Lotto Canyon Aeroad CF
Rabobank Giant TCR Advanced SL
Sky Professional Cycling Team Pinarello Dogma 2 (Beauté suprême)
Vacansoleil-DCM Pro Cycling Team Ridley Noah FB
Best tech innovation
142x12mm thru-axle rear dropouts
Disc brakes for 'cross and road bikes
FSA BB386 Evo bottom bracket standard
Hydraulic shifting
Long-travel 29ers
Pedal-based power meters (Bon système pour transférer de vélos)
Ridley Noah FB integrated brake calipers
Selle Italia Monolink saddle/seatpost interface
Slack-angled cross-country mountain bikes
Specialized/Fox Racing ShoxAutoSag rear shocks
Best new product
Campagnolo electronic group (Combiner art et innovation)
Cane Creek Angleset
Cannondale Scalpel 29er
Garmin Vector power meter
Santa Cruz Blur TRc trail bike
Scott Spark RC
Shimano Ultegra Di2
Specialized S-Works Tarmac SL4 road bike
SpeedplaySzyr mountain bike pedal
Wilier Triestina Zero.7
Legend of cycling
Kurt-Asle Arvesen
Sir Chris Hoy
Carlos Sastre
Mauricio Soler (Super coureur que j'aime beaucoup, je suis triste pour ce qui lui arrive.)
Xavier Tondo
Wouter Weylandt
Biggest moment of 2011
Jack Bobridge breaks Chris Boardman’s 4000m individual pursuit world record. (Super exploit)
Matt Goss’s sprint win in Milan-San Remo.
Fabian Cancellara's dominating performance in his E3 Prijs Vlaanderen-Harelbeke victory.
Nick Nuyens triumphs at the Tour of Flanders.
Philippe Gilbert seals the Ardennes triple with his Liège-Bastogne-Liège victory over the Schleck brothers. ( 4 tonnes d'émotions en une semaine)
Leopard Trek riders and Tyler Farrar crossing the line together to honour Wouter Weylandt at the Giro d'Italia. (Très émouvant)
Johnny Hoogerland perseveres to finish the Tour de France after being launched onto a barbed-wire fence by a French television car.
Thomas Voeckler’s dogged performance at the Tour de France. (La dureté du mental)
Danny Hart's world championship-winning downhill run in pouring rain in Champery, Switzerland.
Final kilometres of Vuelta a Espana stage 17's mountaintop finish on Peña Cabarga: Chris Froome vs. Juan José Cobo.
Best rider on Twitter
Fabian Cancellara: @f_cancellara
Mark Cavendish: @MarkCavendish (Toutes les conneries qu'il peut écrire...)
Mike Creed: @Michael_Creed
Tim Johnson: @timjohnsoncx
David Millar: @millarmind
Taylor Phinney: @taylorphinney
Jeremy Powers: @JeremyPowers
Laurens Ten Dam: @laurenstendam
Helen Wyman: @CXHelen
Best non-rider on Twitter
Michele Acquarone: @micacquarone
Cycling Fans Anonymous: @cyclingfansanon
The Inner Ring: @inrng
mmmaiko: @mmmaiko
Not Pat McQuaid: @UCI_Overlord
NY Velocity: @nyvelocity
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Cédric Vasseur: @cedvasseur
Jonathan Vaughters: @Vaughters (Très impliqué et passionné)
Gerard Vroomen: @gerardvroomen
"A place where I let my imagination and travel speak itself after races or in between... enjoy, don't judge!" - Dominique Rollin
Wednesday, October 26, 2011
Friday, October 21, 2011
Remerciements
On me demande comment a été ma saison.
Je ne sais pas quoi répondre. Ce fut une dure saison. Probablement la plus dure depuis mes débuts dans le vélo (sans compter toutes les courses peewee et minime à finir presque dernier). Ce fut certainement une saison où j'ai appris beaucoup de choses. J'ai appris qu'une carrière de cycliste n'arrive jamais sans embûches. Mon accident en début de saison et ma santé précaire à la fin en sont de bons exemples. Pierre m'a dit que ce n'était pas la dernière fois que je rencontrerais des problèmes et qu'absolument tous les cyclistes ont connu des moments plus durs. Ce fut une saison d'apprentissage et de transition. J'ai beaucoup de points positifs sur lesquels bâtir l'an prochain et je crois que c'est ça l'important.
J'ai faim.
J'aimerais profiter de l'occasion pour faire quelques remerciements à:
Claude Pinard, le directeur de l'équipe pour m'avoir donner l'occasion de courir en junior sous la bannière d'une équipe bien dirigée.
Les directeurs sportifs qui nous ont encadré tout au long de l'année: Chris Rozdilsky, Marc-Wayne Addison, Pat Gauthier et Audrey Lemieux.
Hughes Lapointe pour m'avoir traîné derrière sa moto avant l'Abitibi.
Les commanditaires sans qui l'équipe n'aurait probablement pas pu voir le jour: Spidertech, Powerwatts, Iberville, Samson Groupe Conseil, Argon 18, Biosteel et Cycles St-Laurent.
Pascal Choquette et l'équipe du Québec pour m'avoir permis de vivre une expérience exceptionnelle au Tour de l'Abitibi.
Mes parents, #1 fans.
Les coureurs cyclistes plus âgés qui m'ont servis de modèles: Antoine Matteau et les gars du Gaspésien, Brett Tivers, Charly Vivès, Martin Gilbert, David Veilleux, Lex Albrecht et j'en oublie c'est sûr!
Steve Bauer pour avoir chapeauté ce projet.
Mes coéquipiers sur l'équipe qui nous ont permis de vivre une première année exceptionnelle: Émile Jean, Alex Cataford, Lambert Gatineau, Joakim Albert, Alexandre Pinard et Alexandre Bourgeois.
Ma physiothérapeute, Sindy Martel pour m'avoir remis sur pied rapidement après mon accident.
Mon mécano et confident, Samir, qui fait un travail impeccable sur mon vélo et me soutient tout au long de la saison.
Les amis de chez Cycles Régis, chez qui j'vais traîner juste pour jaser.
Tous ceux qui m'ont touché de loin ou de près tout au long de la saison.
Enfin, mon entraîneur qui me supporte déjà depuis 4 ans, Pierre Hutsebaut.
À tous, je vous remercie.
Friday, October 14, 2011
GMSR et la fin de saison
Après une période de bonne forme durant les Canadiens et le Tour de l'Abitibi, ma santé a pris un autre virage pour la fin de la saison. En effet, j'ai été affecté par une grosse grippe durant le GP de St-Basile, le Championnat québécois de CLMÉ et les Championnats québécois sur route. Cette grippe est tombé en plein dans une période de fatigue que j'ai surnommé "fatigue post-Abitibi", souvent observé chez les juniors en première année. Je n'ai terminé aucune des courses mentionnées ci-haut. Une visite chez Pierre (entraîneur et confident d'athlètes à temps partiel) s'imposait. Nous avons conclu que j'étais dû pour une période de repos après la dernière course de la saison, la Green Mountain Stage Race. Cette période de repos inclurait la saison de cyclocross entière et 6 semaines sans vélo. Ceci dit, il restait toujours GMSR au programme. Pierre me conseille de la faire sans attentes. À la limite, de courir comme une cyclosportive. Dur à prendre pour un coureur.
Je suis donc arrivé à GMSR sans attentes. J'étais vraiment là pour m'amuser. Ce n'est pas que les autres courses ne sont pas amusantes, mais on arrive toujours sur la ligne de départ avec la tête pleine de scénarios possibles, de stratégies réalisables ou encore d'attentes plus ou moins élevées et conscientes, dirigées vers un résultat sur une feuille de papier. La première étape était un contre-la-montre de 9km. 4km de montée, 5km de descente à fond de cadence. Étant donné mes grands talents de contre-la-montreur à la Andy Schleck, c'était encore plus facile d'arriver sans attentes. J'essayais de pousser le plus fort possible sur les pédales, mais les watts n'étaient pas de la partie. Je me fais rattrapé après 3km dans la montée par un grand coureur élancé à la Franck Schleck (pour faire changement). La honte. J'essayais de m'en garder pour la descente, car il fallait avoir une cadence extrêmement rapide et ça faisait quasiment plus mal que la montée. Au final, un résultat merdique dont je ne me rappelle plus le chiffre. Baaah, quelle importance de toute façon! Mince consolation, j'ai rattrapé un gars dans la montée qui roulait tout croche et qui vomissait partout. Deux oeufs, bacon, 20 minutes avant la course, c'est pas une bonne idée bro!
Pour la deuxième étape, étant donné que je n'avais pas d'objectifs, j'ai couru audacieusement. Courir au dessus de mes moyen pour finir larguer ne me faisait pas vraiment peur. Je suis resté aux avant-postes toute la course et j'étais déterminé à me placer pour le sprint. Dans les derniers kilomètres, je tape ma roue dans un trou et je la sens rouler croche. Je recule donc de quelques positions. À la dernière minute, je remarque le géant Ben Wolfe (vainqueur à Battenkill), qui remonte à l'avant. Il roule vraiment vite pour pouvoir remonter le train de la puissante équipe américaine Hottubes. Ça a vraiment été un casse-patte avant le sprint, mais je n'avais pas vraiment le choix. Je démarre mon sprint et j'ai vraiment atteint une vitesse de pointe élevé. Je remontais pas mal, mais j'ai manqué de temps. Je fini tout de même 8e sur 75 participants.
La troisième étape est une étape mythique de la GMSR, longue de 115km, et termine du fameux Appalachian Gap (App Gap), une côte de 10km à environ 10% de moyenne avec des passages à 20%. Ouch. Je fais la course de la même façon que j'ai couru la 2e étape. À l'avant, prêt à embarquer dans les bons coups. Le début de la montée du App Gap se fait bien et je suis toujours dans le groupe de tête de 10 gars à 2km du sommet. À 2 km, cependant, j'ai complètement cassé. Je me suis mis à zigzaguer sur le bitume incliné à 15% et je me suis fait passer par quelques gars. Ça a pris un moment avant que je puisse reprendre un rythme de montée constant. Je crois que je dois travailler ça l'an prochain, garder un rythme constant après être décroché pour minimiser les pertes, surtout en montagne. Je réussi à faire mon chemin jusqu'au sommet pour prendre la 19e position. J'étais vraiment satisfait de ma course compte tenu de mon état. Définitivement la course la plus le fun que j'ai couru de ma vie.
La quatrième étape était un critérium dans le centre-ville de Burlington. Un crit. up and down avec plusieurs virages. Et de la pluie torrentielle. Le jeune Matteau m'avait dit:"Si t'es pas sur la première ligne au départ, tu te fais sortir c'est sûr!" Ben oui, ben oui c'est ça! Eh ben Matteau avait raison! Je réussi à remonter, mais à mi-course je craque et je sors. Je m'installe sur un coin de rue, je regarde dans le vide. Mon coeur et l'adrénaline sont restés sur le circuit, mais ma tête pense déjà à l'an prochain. Je savais que je venais de courir la dernière course de la saison et que je tournais la page sur une saison tellement compliquée et difficile à gérée. Je pensais déjà au GMSR 2012. J'ai hâte d'y retourner. C'est vraiment la plus belle course que j'ai couru dans ma jeune carrière.
J'aimerais souligner l'excellente performance de Brandon Etzl, un coureur chez Spidertech junior Ontario qui a terminé 2e au sommet du App Gap. Brandon a couru cette course par étape de façon exemplaire et ça promet pour sa deuxième année junior. Étant deux membres du programme junior Spidertech, nous nous sommes épaulés autant que possible durant la course et j'ai bien hâte de recourser avec lui l'an prochain. Congrats Brandon!
Le fait d'arriver sans attentes m'a vraiment profité, car je courais pour le moment présent, sans trop me soucier de ce qui viendrait plus tard. Ça donne un style de course à l'avant, assez agressif. Ce mind set a également été profitable aux Canadiens et je crois qu'il faudra que j'ai cette approche l'an prochain.
Ensuite, j'ai pris part à la cyclosportive Défi VéloMag. Il s'agit d'un aller-retour dans le montagneux Parc de la Mauricie pour un total de 105km. Ça faisait 3 semaines que je n'avais pas rouler et j'arrivais donc reposé. Je me sentais super bien en début de course, j'étais à l'avant et je me sentais léger sur le vélo. Dans la descente du belvédère, je suis 2e et je craque le tube horizontal de mon vélo. Craqué de bord en bord. Un autre épisode de malchance à inscrire au bas de la longue liste 2011.
Mon congé de six semaines m'a permis de m'adapter au rythme du cégep qui est vraiment différent du secondaire. Avoir 57% dans un travail où tu aurais pu avoir facilement 85% si tu avais mis des notes en bas de page, ça fait mal. Surtout quand tu sais pas comment faire des notes en bas de page sur Word. Mais bon, la première session est une adaptation et je commence déjà à prendre le pouls du collégial, donc pas d'inquiétude de ce côté là.
Je recommencerai l'entraînement bientôt.
Stay tuned.
P.S: La photo est le photo-finish de la 2e étape où je termine 8e. Le vainqueur, l'Allemand Yannick Eckmann, a terminé 5e au USGP New Belgium la semaine passée, en cyclocross. Il s'agit d'une course professionnelle et il en est seulement à sa première saison chez les pro...à seulement 17 ans. Impressionnant! Je lui souhaite le meilleur des succès pour le reste de la saison de cyclocross.
Friday, August 19, 2011
Depuis les Canadiens
Plusieurs semaines se sont écoulées depuis la publication de mon dernier article et beaucoup de choses se sont passées! En commençant par les Championnats canadiens à Burlington.
Je suis arrivé à Burlington hyper motivé, car c'était ma première vraie course depuis mon accident. Le contre-la-montre a été un peu une claque en pleine face. Je gère bien mon effort, mais je ne peux faire mieux que 48e. Au critérium, je comptais faire une course plutôt passive pour ne pas trop me tuer pour la route, mais surtout pour éviter les chutes sur un circuit assez sketchy. Comme de fait, dès le premier virage, et puis dans le deuxième, surviennent deux gros carambolages! Je reste bien callé dans les roues durant toute la course (assez rapide) et rentre avec le peloton en 23e place. J'ai un peu le moral à terre après ces deux courses. Durant la journée de repos avant la course sur route, nous allons repérer le circuit de la route. C'était un circuit assez côteux. Plusieurs pitchs accentués et faux-plats venteux avec une longue montée roulante, suivie d'une longue descente de 4km. Tout ça pour un total de 11,6 km au tour. Nous en avions 10 à faire. Durant la reconnaissance, je fait un tour à bloc avec Joakim pour avoir un aperçu de la vitesse de course. Le jour de la course, je suis super focus, je mange bien, je suis dans mon horaire, bref tout va bien et est sans embûches. Une seule chose m'ennuie...la température. Il fait super chaud et pas un nuage dans le ciel. Je préfère de loin le 15-20 du mois de mars à Hyères (ancien lieu de camp d'entraînement). Une citation de Romain Feillu dans le Procycling juillet 2011 décrit bien ma situation dans des conditions trop chaudes: "I'm only okay up to 25-26. Beyond that, I feel as if my heart beats very strongly and my brain is too big. I'm even nauseous(...)" Peu importe la température, il faut faire avec. La course part donc et on passe les pitchs très vite et dans la longue montée, je me sens bien, je flotte. À chaque montée ça décroche et moi je me sens super bien. Après 4 tours, Lupien et Hokmi attaquent au bas de la montée et je tente de faire la jonction dans la bosse pour forcer le peloton à faire monter le rythme et faire sortir par derrière. Je réussi à prendre environ 15 secondes sur le peloton, pas plus. En haut de la montée, il y avait toujours de faux-plat vent de face qui cassait les jambes. Lupien est déjà brûlé de la montée et le peloton avait accéléré donc nous sommes repris en haut. Ça a tout de même fait une bonne coupure. Durant le reste de la course je me met en avant dans la montée pour être dans les bons coups et pour mettre mon rythme au besoin. À 9 tours, j'attaques dans un pitch, mais malgré une bonne accélération, ça revient dans la descente. Dans le dernier tour, je suis dans la roue de Ben Perry en avant du peloton dans la montée. Au sommet, il se lève debout et met une mine. Je saute immédiatement, mais les jambes lâchent. Ben a vraiment mis une grosse mine. Et Brendan Etzl de Planet Energy qui en remet. Je suis presque lâché du peloton maintenant diminué à 20 coureurs, mais je réussi tout de même à m'accrocher. Nous sommes tous groupé dans la dernière descente. Dans la descente, je reprends des forces pour l'arrivée qui se jouera au sprint en petit comité. Nous reprenons David Onsow à 4 km de l'arrivée, lui qui avait passé une superbe journée seul à l'avant. À 2km de la ligne, mon coéquipier Émile Jean met une mine. Pendant ce temps, j'essaie de me placer dans une approche de sprint difficile. Ça descend et ça tourne beaucoup avant de remonter vers la bosse finale. Je prend la roue de Etzl qui remonte à l'avant. Dans les 10 premiers et au pied de la côte, il saute sa chaîne, je sors et je pars mon sprint. Son saut de chaîne a coupé le peloton en deux ce qui me laisse un énorme trou, donc je peux choisir ma ligne. La bosse allait en "S" alors je décide de couper les deux courbes et de coller la barrière. Je vois que je dépasse pas mal de monde, alors j'en remet une couche j'aperçois Émile, toujours à l'avant de quelques vélos. Je me dis:"Awaille let's go c'est le moment, y est juste là." Émile commence sa célébration ce qui force Elliott à se déporter vers les clotûres et il n'y avait plus de place pour moi pour remonter. J'ai vraiment fait un sprint d'enfer. Elliott et moi avons pris quasiment 2 vélos sur le peloton.Le sprint en montée est une de mes forces et je suis content d'avoir pu conclure avec une 3e place. La température ne m'a pas dérangé du tout parce que je me suis bien ravitaillé à chaque tour durant toute la course.
Les podiums étaient assez uniques étant donné que nous étions trois québécois sur le podium, mais surtout trois amis. Et deux coéquipiers, dont un en première place! Ma troisième place n'a rien changé dans ma façon de m'entraîner ou dans mon attitude, elle m'a seulement donné un plus de motivation. Motivation que j'avais un peu perdu depuis mon accident. Tout cela couronnait bien une super belle semaine avec l'équipe. Elle m'a également valu une place sur l'équipe du Québec pour le Tour de l'Abitibi.
Au Tour de l'Abitibi, j'ai donc couru pour l'équipe du Québec. J'allais là pour travailler pour l'équipe et pour prendre de l'expérience, car il n'y a rien vraiment pour moi en Abitibi. Pour bien faire au GC, il faut être fort en TT et pour viser des étapes, il faut être fort au sprint. Deux faiblesses bien à moi. J'étais bien durant les premières étapes, car j'aimais le circuit finale...peu de virages et une bonne bosse. À la première étape, j'ai remonté Félix Bouvette pour le sprint. Il rentrera 11e et 3e du peloton. À la deuxième, j'ai amené Charles Matte pour le sprint intermédiaire, qu'il a ensuite gagné. Le TT était pour la 3e étape et j'ai fait un autre chrono correct. La même journée que le TT nous avions une course sur route de 60km. J'étais bien placé pour le final comme toute l'équipe, mais le dernier kilomètre était composé de 3 virages, un giratoire et tout cela en descente avec l'asphalte mouillée. L'inévitable c'est produit et un Thaïlandais a chuté dans une courbe neutralisant toutes nos chances. La 5e étape était vraiment dure et terminait sur un circuit urbain que je détestais en raison des nombreux virages et des relances. Il faisait super chaud et l'étape avait été rapide. Sur le fil d'arrivée, un Japonais décide de faire le kamikaze et me rentre dedans. Je suis projeté à terre et pas content. Je me demandais quel imbécile fait planter d'autres coureurs pour la 50e place d'une course par étapes. Les deux dernières étapes sont sans histoires pour moi, mais disons que je suis bien content que la course soit à Rouyn l'an prochain pour ne pas avoir le même foutu circuit urbain rempli de relances. En conclusion, je suis fier de mon tour, car j'ai pu aider l'équipe dès que j'en ai été capable et j'ai encore une fois appris beaucoup. De plus, nous avions des résultats encourageants avec Elliott qui a fait plusieurs top 10 et deux top 5, ainsi que Charles "Les gros jambons" Matte qui a également eu plusieurs top 10 chez lui! J'ai vraiment passé une belle semaine.
Sinon, l'école a recommencé aujourd'hui. Je suis allé chercher mon horaire, prendre ma photo et visiter l'école. En fin de semaine, TTT des champ. québécois et GP St-Basile. Ensuite Québécois la semaine prochaine, puis GMSR!
Monday, June 20, 2011
Lachine Pro-Élite/Fin de l'école
La semaine passée, j'ai participé à mon premier Lachine dans la grande ligue. L'original Mardi cycliste de Lachine. C'était une bonne course pour commencer étant donné que beaucoup de coureurs seniors étaient en Beauce, comme les coureurs du Gaspésien avec Mathieu Roy, 2e l'an dernier, et le puissant arsenal de Garneau-Club Chaussure.
J'arrive assez tôt à Lachine pour la course minime de mon frère. J'essaye de me détendre en jasant avec du monde, parce que j'étais assez nerveux. Je vais me réchauffer avec Yohan avec des petites envolées sur petit braquet. Plus la course approche, plus je stress à fond! Quand la course cadet a été terminé, je me suis rué à la ligne d'appel pour être sûr d'avoir un bon spot dès le départ...comme un peewee! Ça été long avant de partir...la nervosité était à son comble. Demandez à Émile. Tout me marchait...les jambes, la bouche, je disais n'importe quoi! Une fois que ça part par exemple, tout ça tombe.
Je perd très vite mon positionnement et je me retrouve à mi-peloton. Les sept premiers tours ont vraiment fait mal. Je me demandais comment je pourrais faire encore 24 tours avec cette douleur. À partir de ce moment, on dirait que mes jambes se replacent et je me sens de mieux en mieux. Je réussi à m'avancer peu à peu. Je prend de l'assurance aussi, parce qu'en début de course je ne me sentais pas bien dans les courbes et dans la grosseur du peloton. Je passe bien toutes les courbes et je réussi à m'avancer environ dans le premier quart du peloton. Et mes jambes continuent de se sentir de mieux en mieux. À 3 tours de la fin, je suis bien placé et je fait tout pour garder mon positionnement...je met toute la gomme. Je suis dans la roue de David Veilleux et je me dis Fred tu sors pas de là. Éventuellement, je me suis fait tasser et je n'ai pas pu tenir, mais je le garde en point de mire. Avec un tour à faire, je me trouve dans les 15 premiers. Dans l'avant-dernier stretch je suis juste derrière les seniors qui jouaient le sprint. Je vois des Spiders, le maillot vert et je décide de rester là j'étais bien. Cependant, j'étais juste derrière un coureur de Ride With Rendall qui a laissé un trou juste avant le dernier virage. Avec mon 52/14, j'étais vrmt trop en vélocité pour aller boucher le trou. Les sprinters ont donc sprinté en avant et je fini juste après, au coup de rein avec mon Dave! Je crois que ça me classe environ 12-15e.
Après avoir analysé ma course, je suis assez content. Ça a été vraiment un bon entraînement. J'ai essayé de toujours rester sur un braquet qui me permettait de tourner les jambes très vite. J'ai roulé la majorité de la course sur 52X15. J'ai également essayé de me battre pour garder ma place dans le peloton. En fin de course, j'ai eu un bon essai de sprint à haute vitesse. Je suis surtout encouragé parce que ma forme allait de mieux en mieux plus la course avançait. Ça a fait mal au début, mais après on dirait que je reprenais de la force au lieu d'en perdre. C'est de bonne augure pour l'Abitibi où nous roulerons sensiblement à la même moyenne de vitesse, mais deux fois plus longtemps. Lachine fait parti de ma préparation pour le Tour.
Demain, je courserai également à Lachine avec les gars revenus de la Beauce. Ça va être plus rapide, plus dur. J'ai hâte de voir ça!
Entre temps, ben j'ai finalement terminé mon parcours au Collège Notre-Dame. On a eu notre collation des grades vendredi dernier et le dernier examen ce matin (lundi). Je réalise pas encore le changement, parce que ça fait 5 ans que j'suis là à chaque jour, donc c'est devenu la routine. Probablement que l'an prochain à la première fin de session j'vais m'ennuyer du CND!
Bal le 23. Peut-être après-bal le 24. And then off to Burlington le 28 pour les Nationals.
Wednesday, June 15, 2011
GP Charlevoix
GP DE CHARLEVOIX: À la toute dernière minute, 4 jours avant, j'ai décidé de m'inscrire au GP de Charlevoix. Je croyais avoir suffisamment récupéré de ma commotion, ce qui fut confirmé par le médecin du General le lundi. J'entreprend donc de me remettre en forme une semaine avant la course. Je savais que ce ne serait pas super, mais je voulais juste faire Charlevoix pour m'entraîner et savoir à quoi m'attendre pour l'an prochain. J'ai beaucoup grimpé dans la semaine précédant la course. Le vendredi, nous sommes arrivés vers 6h au chalet. J'ai pris mon vélo de chrono et je suis allé rouler une petite demi-heure pour décrasser du voyage. Ensuite, on a soupé avec un bon spaghetti et dodo. Samedi, on se rend au chrono en vélo. Je prépare mes affaires avant de faire mon réchauffement. Je monte sur la rampe, 3,2,1, partez! Mon chrono faisait trop mal pour la vitesse à laquelle je roulais. Sur la ligne je sais que je l'ai échappée. Je me suis rappelé que Pierre m'avait dit que la puissance c'est ce qui part le plus rapidement quand tu arrêtes. Il m'avait dit ça après un break de 10 jours...Imaginez 3 semaines!!! Ces 3 semaines ont fait disparaître tout semblant de watts dans mes jambes faut croire. Je termine 29/40...ouch! Cependant, mon coéquipier, Alex Cataford, a terminé 1er du chrono avec une avance de plus d'une minute. Avec les Senior 1-2, il se serait classé 4e avec un braquet junior...Impressionant! On prend donc le maillot de leader en charge pour les prochaines courses.
Le soir même on se rend au critérium dans le centre-ville de Baie-Saint-Paul. J'avais l'intention de racheter mon CLM du matin. Avant la course on élabore tout un plan pour permettre à Émile ou Lambert de sprinter pour la victoire, tout en protégeant Alex. Guillaume Boivin nous avait averti que le plan de match pour Charlevoix était de partir très vite dès le début et de rouler en avant étant donné le caractère technique de ce crit. Sur la ligne, je suis placé en arrière. En partant, 3 personnes en avant moi n'arrive pas à clipper. Je fais du quasi surplace avant de pouvoir essayer de remonter les Rocky qui sont déjà dans le premier virage full gas. Je poussais sur les pédales et c'est comme si mes jambes refusait de pousser une seule watt. Le chrono du matin était vraiment venu puiser dans le fond de ma forme déjà fragile! Trois tours ont été suffisant pour me sortir du peloton! J'attend de me faire doubler pour finalement sortir du walk of shame comme dirait Lambert, qui lui aussi se fait sortir plus tard. Une belle échappée est partie avec Olivier Hokmi (Atrium) et Simon-Pierre Maltais (Nippour-Devinci). Ils se rendront jusqu'au bout. Alex gardera le maillot de leader en plus de terminer 5e de l'étape. Émile fait 6e. On regarde la fin de la course senior et direction Mikes.
Dimanche. Course sur route la plus redoutée. Je ne me mets pas de pression au départ avec les deux courses de la veille, je savais que ce serait vraiment plus un entraînement qu'autre chose et de toute façon je n'ai pas trop de difficulté à grimper. Je suis bien placé sur la ligne et donc j'arrive à être à l'avant dès le début de la course. Je passe bien les bosses et je me sens bien. Dans la côte des Éboulements, je suis vraiment placé en avant et je passe bien la première vraie difficulté de la journée. Ensuite j'essaie d'ouvrir un gel, mais le bouchon est collé de gel depuis la dernière utilisation. Je me laisse glisser à l'arrière et j'essaie de l'ouvrir à deux mains, avec ma bouche...rien ne marche. En rangeant mon gel dans ma poche je remarque qu'on entre dans une descente de 11% pendant 3km et je suis toujours à l'arrière. Ça descendait assez vite et le vent du fleuve de côté rentrait dans le profil de mes roues. C'était assez freakant. Je décide de ne pas remonter le peloton dans la descente, parce que une autre chute pourrait probablement mettre fin à ma saison. J'attend d'être sur la plat pour remonter, mais il n'y en avait pas beaucoup avant la côte de Sainte-Irénée. Au pied de la côte, étant donné mon positionnement, j'étais déjà out de la course. En haut de la côte j'entreprend de remonter le plus de juniors possible. J'ouvre la machine pour 10km et je rattrape pas mal de juniors avant de bunké et de me faire rattraper par ces mêmes juniors. Au final, je finis 19e. Pas si mal pour un retour. J'avais des bonnes jambes, mais mon positionnement ne m'aidait pas. De toute façon c'était vraiment plus pour l'entraînement.
Récit de mon premier Lachine Pro-Élite à venir dans mon prochain article.
Thursday, May 19, 2011
Depuis Brossard / Accident
Beaucoup de choses depuis Brossard.
BROSSARD: On a tenté de s'imposer plus dans la course parce qu'on a vraiment les moyens de le faire, mais on a de la misère à s'organiser. Dès le début de la course, beaucoup de chutes surviennent. Et comme d'habitude, nous ne sommes pas épargnés. En fin de course, on a de la difficulté à se placer pour le sprint ce qui laisse Joakim et Émile livrés à eux-même. Joakim a un bris mécanique en sortant de la dernière courbe et Émile tente sa chance contre seul contre toutes les équipes. Pour ma part, j'ai fait deux attaques durant la course, dont une assez soutenue, mais en vain. La série de malchances se poursuit. Un soldat tombe au combat, Alex Bourgeois, a le poignet fracturé. Après la course nous nous sommes réuni pour parler de ce qui ne marchait pas. Un bon speech clair. On nomma éventuellement des road captains.
GRANBY: Anatomie d'un chrono: Départ-souffrance-arrivée. J'ai reçu mon vélo de TT la veille de la course, mais j'ai quand même réussi à avoir un bon fit grâce à Gérard Louis Robert. Seul hic, étant donné que le vélo appartenait à David Boily, je devais courir avec une 53 et donc bloquer ma 14. Je suis assez confiant au départ, car j'avais vraiment de bons chiffres à l'entraînement. J'ai un peu tardé à partir mon chrono et donc ça m'a pris du temps avant de me mettre dans mon rythme de croisière. Au final je fais 15e, mais je sais qu'avec les entraînements que je faisais, je peux faire beaucoup mieux dans les chronos à venir. C'est probablement le manque d'habitude aux longs chronos qui m'a posé problème, mais ça viendra plus tard en saison. Bilan: Chrono très ordinaire, mais je ne m'en fait pas pour autant je suis confiant!
LE CRASH: Le lendemain du chrono, je pars rouler avec Hendrik pour environ 4h au CGV et sur le circuit du WorldTour. Il est 9h10. On passe par Parc pour se rendre au CGV et on rentre downtown à toute vitesse en raison de la vitesse accumulée dans la descente...je n'avais pas d'odomètre, mais normalement on roule entre 50 et 65 dans cette partie de la rue. Je lead en avant et on roule en plein milieu de la voie de droite, car on roule plus vite que les autos et de cette façon on est visible. On a un long corridor devant nous et il n'y a aucune voiture. Je ne me préoccupe pas de la voie de gauche. De toute façon, je ne voyais pas vraiment ce qui se passait dans cette voie, car il y avait une bonne file d'auto...eh oui à 9h10 le matin! Tout d'un coup, une Mercedes tourne en avant de nous et restes en plein milieu de notre voie...elle ne sait pas si elle doit nous laisser passer ou si elle doit rentrer dans son entrée. Nous étions à une bonne distance, mais on roulait quand même très vite. Le conducteur hésite, il niaise, il avance, il fige...mais nous nous rapprochons dangereusement! J'avais commencé à freiner juste au cas. Je me suis dis qu'il rentrerait dans l'entrée mais il restait là...en plein milieu de la voie. Malgré mon freinage je suis rendu très près de la voiture. Je donne un bon coup de frein sinon je rentre dans la voiture de plein fouet. Ma roue d'en arrière se braque assez fort. Je récupère instinctivement. Bien honnêtement, j'aurais préféré tomber à ce moment bien précis... j'ai quasiment essayé de tomber. Mon braquage ressemblait à Joseba Beloki lors de sa fameuse chute où Lance Armstrong tel un cyclocross man a coupé dans le champ pour reprendre la route un peu plus loin. Ou encore comme Greg Baugé contre Kevin Sireau. Mais non, je suis toujours sur mon vélo. Je ne peux pas me tasser dans la voie de gauche, car il y a plein d'autos. Je suis à environ 5m de la voiture. Je donne un gros coup de frein encore une fois. Cette fois-ci, je passe par dessus mon guidon et je m'écrase la tête première dans l'arrière de la voiture. Black-out. Je ne me rappelle pu de rien. Voici les faits tels que racontés par Hendrik. Le chauffeur a arrêté et est sorti de son auto. Hendrik, normalement d'un tempérament plutôt doux et inoffensif se rue vers le chauffeur. Il l'insulte comme jamais. Selon lui, c'est la colère amérindienne qui est remonté man! Tout ça est bien beau, mais moi je suis toujours sur le bitume, je suis sans connaissance et je convulse...et je gémis! Heureusement, l'un des témoins était un médecin et m'a pris en charge pendant que le conducteur appelait une ambulance. Ce dernier était vraiment sous le choc. Le médecin me pose des questions et tout. La seule question que j'ai échouée est : Où es-tu? J'ai dis que je roulais sur Université en face du Delta, quand en fait j'étais sur Parc en face de La Cité. J'avais repris connaissance, mais pas tout à fait. On m'a rentré dans l'ambulance et direction Montreal General Hospital. Là-bas, j'ai passé des radios de mon coude, de mon épaule et de mon cou, où j'avais très mal. Ensuite, c'est le scan de ma tête parce que j'avais une lacération à la tête causée par mon casque et ça saignait à un assez bon débit. Finalement, rien de cassé, mais une bonne commotion. Ça prendra plusieurs jours de repos. La semaine suivante je n'ai pas roulé, bien entendu, et je ne suis allé à l'école qu'une journée et demi. Cette semaine, j'ai fait 4 demi-journée. J'ai des bons maux de tête et l'épaule/cou pas mal magané. J'avais de la difficulté à lever mon bras. La bonne nouvelle c'est que même si j'ai manqué St-Raymond et que je manquerai Gatineau/Hudson et Charlevoix, mes Canadiens ne sont pas en danger. Ce moment de répit forcé me permettra seulement d'être moins fatigué en fin de saison. Je recommencerai à rouler graduellement selon le protocole de l'ACC en ce qui concerne les commotions samedi. Ce sera 15 minutes de rouleau. By the way, pour les accros de l'équipement, mon vélo est pas mal scrap. Le top tube est fendu sur presque tout le long, cocottes cassées, etc.
Durant ma convalescence, j'ai écouté pas mal de vélo. J'ai commencé avec le Giro à tous les matins, puis ensuite j'ai enchaîné avec le Giro le matin et le Tour of California le soir. Ça fait des grosses journées! Le Giro fut marqué d'un sombre événement bien tôt durant la première semaine. En effet, le jeune Wouter Weylandt de la Leopard-Trek s'est tué dans une descente. Je ne me préoccupais pas trop de la chute, car la fin de course était excitante, mais j'avais un mauvais pressentiment et les circonstances me rappelait la mort de Fabio Casartelli. Le monde cycliste fut en deuil durant plusieurs jours. Sur le Giro, je croyais que Nibali serait l'homme à battre, mais Contador nous a fait tout une démonstration de force dimanche en s'envolant vers la victoire au sommet du Mt. Etna. Michele Scarponi faisait pitié à côté du cowboy version hispanique. Il a prouvé que toutes ces accusations à son sujet ne l'empêchait pas d'être l'un des cyclistes les plus dangereux du peloton. De quoi faire taire ses détracteurs. Du côté de la côte ouest américaine, nous observions de très les ti gars d'chez nous avec Team Spidertech p/b C10 qui a pris part au départ de la 6e édition de cette belle course. Keven Lacombe nous a causé une belle surprise en tenant tête à la puissante armada de Team Sky pour prendre les devants avec environ 100m à faire, mais il sera rejoint sur la ligne. Il finit tout de même avec une très respectable 4e position. Le lendemain, les Spiders iront mener un train d'enfer à l'avant de façon exemplaire pour lancer Lacombe. La tournure bizarre du sprint l'empêcha de concrétiser, mais il finira tout de même 6e. Belle cohésion d'équipe à cette étape. L'étape d'hier a presque sourit à notre Canadien, Ryder Hesjedal, qui sera repris au pied du Sierra Road. Selon moi, il a mal joué ses cartes, car il est capable d'une bonne explosion dans un final en montée. Partir si tôt fut une erreur puisqu'il aurait eu la forme pour sauter avec Horner, je crois. Il a toujours l'occasion de se reprendre avec le TT et les étapes de montagne à venir. J'aime bien le Tour de Californie pour le choix des parcours, les coureurs qui y sont présentés et le fait que dans une course par étapes d'une semaine, les coureurs ne peuvent se permettre d'erreurs. Vraiment une belle course et une belle organisation.
Je suis également l'impressionnant périple des frères Maltais à-travers le Canada. Bonne chance les gars. Lâchez pas! Pour suivre leur épopée sur deux roues, visitez le blog de David: http://davidmaltais.blogspot.com/
En fin de semaine je serai à Drummondville pour encourager mon frère et son équipe, ainsi que les cada'.
Photos du vélo craqué à venir.
A+
Monday, April 25, 2011
GP IGA de Sainte-Martine
Samedi passé se tenait la première course du circuit québécois à Ste-Martine, comme à toutes les années depuis la disparition de Pont-Rouge au calendrier. Pour ma part, il s'agissait de ma deuxième course de l'année après Battenkill le 10 avril.
Je suis arrivé sur le site de la course sans surprise. Je savais qu'il ferait froid, pas beau; que ce serait venteux et que malgré le peu de relief de la course, ce serait sélectif. Une belle classique belge. Un genre de Kuurne-Brussel-Kuurne... Par chance, la mère d'un coureur de l'équipe de mon frère était propriétaire d'un entrepôt qui se trouvait sur le site de la course. Nous avons donc eu une grande salle pour nous mettre à l'abri et pour nous réchauffer. C'est donc dans cet abri que nous nous sommes rencontrer, toute l'équipe pour la première fois étant donné que Alex C. et Émile étaient absents à Battenkill. Avant la course, on a un meeting avec Chris qui nous prépare à ce qui s'en vient et qui nous donne des conseils en ce qui concerne notre positionnement dans le peloton et les moves que l'on peut faire pour rendre cette course des plus sélectives. Pour ma part, j'ai appris de mes erreurs de Battenkill et je suis bien déterminer à rouler plus à l'avant et à ne pas perdre ma place et à être actif dans les bons coups. J'essaye aussi de plus m'impliquer dans la deuxième moitié de la course et me garder dans la première.
C'est assez spécial parce que depuis que j'ai 11 ans j'ai à peu près toujours roulé avec les mêmes gars et maintenant je suis équipier avec des gars avec qui je n'aurais jamais vraiment imaginé courir. Déjà avant le départ je sens qu'il y a une bonne chimie entre les gars. La course part. On se tient assez à l'avant, mais les Nippour-Devinci sont aussi bien présents dans les places de choix. Quelques accélérations insignifiantes en début de course comme d'hab'. Après 2 tours de complétés (6 to go), Cataford, Joakim et Lambert vont à l'avant et avec le crosswind, appuient et tentent de faire une bordure pour faire la première sélection. Un très bon move puisqu'il y avait trop de monde dans le peloton. Seul hic, j'étais mal placé et j'ai souffert de cette cassure. Durant 7 km, vent de dos, vent de côté, je me bats pour revenir dans le groupe et finalement je refais mon chemin vers l'avant du peloton. Manque de communication entre les coureurs. Si on était tous allés à l'avant on aurait pu faire mal pour vrai. Deux tours plus tard, je me fais jouer le même tour à la suite d'une attaque de Félix Bouvette de Vélo Sélect et de Joakim, mais je reviens vite et étant donné le nombre décroissant de coureurs dans le peloton, je réussis à m'asseoir à l'avant du peloton pour de bon. On est plus que 4 dans le premier groupe: Cataford, Émile, Lambert et moi. Joakim creusait un bon trou avec Félix à l'avant. Dès lors, on s'assoit et on laisse travailler les autres équipes pour ne pas nuire à notre coéquipier à l'avant. Le tour suivant, les équipes de chasse appuient plus fort dans le cross du côté de la ligne et on perd des joueurs. Cataford brise sa chaîne et Lambert et Émile décroche. Moi je me remonte à l'avant encore. À ce moment, j'aperçois Joakim à l'avant qui venait de décrocher de Félix. On est donc plus que deux dans le premier groupe et on se met au travail avec deux tours à faire pour essayer de "bring down the gap" comme dirait ce cher Phil Liggett. Avec 1 tour et demi à faire, Yohan Patry et Dave Onsow de Rocky Mountain lance une attaque juste avant le crosswind. Je tente de remonter sur eux en me cachant du vent, mais j'suis vraiment à découvert et j'étais peut-être un peut limite à ce moment. On garde tout de même un mince écart durant longtemps. Mais avec autant de vent, même un mince écart semble impossible à combler. Il y a 6 gars à l'avant et on est 4. Dans le vent de face et de côté, ils creusent l'écart, mais en tournant sur le "stretch" vent de dos, on baisse l'écart dangereusement et ils apparaissent environ à 15 secondes devant nous. Je suis super motivé à revenir sur eux et entre temps, j'avais retrouvé mes jambes et je me sentais prêt à appuyer. À 5 km de la ligne, je mets toute la gomme et lorsque l'on tourne vent de côté pour l'arrivée avec 1,5km à faire, j'attaque et je me colle sur la bordure pour que personne ne puisse profiter de moi. Je mets tout ce que j'ai. Quand je ralentis, je me relève pour quelques coups, me rassoit et "pace". Le groupe en avant se rapproche de ma rétine. Avec 500m, j'me mets à sciller. "Dans le tape", comme ils disent. Étrangement, à la marque des 500m je me suis mis à penser à mon 500m des Championnats canadiens U17 sur piste l'an passé. Je sais pas si ça m'a assomé ou si j'ai vu une opportunité de me reprendre, mais à la ligne je finis avec 9 secondes derrière le premier groupe, en 8e position.
En général, je crois que ce fut une bonne course étant donné que malgré tous les coups que j'ai dû donner, ma forme ne faisait que s'améliorer plus la course avançait. Comme à Battenkill, j'ai peut-être manqué le bon coup, mais en fin de semaine je me sentais plus en mesure de me battre jusqu'à la fin pour réparer la gaffe. De plus, mon dos a tenu le coup cette fois ci. Ma forme de course revient, mais stratégiquement, je me faciliterais beaucoup plus la vie en ayant un positionnement parfait dans le peloton. En général, je suis bien placé, mais j'ai tendance à me laisser tasser. Ça augure bien pour les courses à venir.
Sinon, dimanche je n'ai pas mangé trop de chocolat (affutage oblige), mais je me suis régalé devant un superbe final de Liège-Bastogne-Liège impliquant les frères Schleck et le seul et unique, Philippe Gilbert. Pas besoin de vous dire que mon homme était Gilbert. Ce coureur m'inspire par son sens de la course, sa grande polyvalence et son panache. Ce sont des amis belges qui m'ont appris à aimer ce coureur et je dois dire qu'en ce moment, c'est probablement celui qui m'impressionne le plus cette saison. Enchaîner la Flèche Brabançonne, l'Amstel Gold Race, la Flèche Wallone et puis finalement la Doyenne, une après l'autre en seulement 11 jours est assez extraordinaire.
Dimanche prochain, j'irai tester ma forme de critérium à Brossard avec l'équipe. J'avais laissé cette discipline sur une bonne note l'année dernière en étant très actif dans la course du critérium des Championnats québécois junior. Ça avait été une super course pour moi et j'avais bien réussi mon final.
A+
Monday, April 11, 2011
Battenkill
Finalement, la tant attendue première course de la saison est arrivée. Battenkill. Nous sommes partis de Montréal samedi vers 11h. En arrivant, on va rouler une petite heure pour se délier les jambes raides à cause du voyage en auto.
Samedi matin on se rend sur le site de course situé à environ 35 minutes de l'hôtel. Après être prêts et réchauffés, on se dirige vers la ligne d'arrivée. Malgré qu'on soit loin de la maison, plusieurs visages sont familiers : les équipes du Québec, les Planet et des Américains avec qui j'ai couru à Gloucester il y a trois ans! Au départ, je ne me fais pas trop d'idées. Je sais que j'ai la forme pour faire la course, tout en prenant en considération que je n'ai pas beaucoup roulé dans les 3 dernières semaines. Je pars donc en me disant que je vais donner un bon effort et on verra ce qui arrivera.
La course part. J'suis bien à l'avant dans les premiers kilomètres et je passe la première difficulté de la journée en tête. La première côte de "dirt" me donne plus de misère et je dois donner beaucoup pour basculer. De plus, j'avais de la difficulté à garder ma place à l'avant du peloton. Étant donné que je n'avais pas repérer le circuit et que je n'avais jamais fait la course, j'avais essayé de me faire des points de repère sur la carte du trajet et de l'élévation. À un endroit ou je pensais pouvoir prendre ça plus relax pour me reposer, le peloton a accéléré dans une section de terre en montée...en plusieurs montées en fait et je n'ai pas suivi le rythme. Le peloton a explosé en plusieurs groupes à 35 km de l'arrivée. Je me retrouve dans le 3e groupe et il y a environ 15 gars en avant. OK. On se met ensemble et on chasse le 2e groupe qui n'est pas loin en avant...en apparence. Parce que en pratique, avec les bosses abruptes et les trous et le sable et les roches, c'est une toute autre affaire. Ça commence à s'énerver dans le groupe. Ça se désorganise et ça donne des coups inutiles. Avec 25 km à faire, mes maux de dos qui ont annulé ma fin de saison de cyclocross sont venus appuyer la douleur déjà bien présente dans mes jambes. Pour ajouter à cela, je manque mon ravito et j'ai juste une demi-bouteille pour finir dans l'étouffante chaleur de mon craft et du soleil qui tapait. Je décroche en grognant.À 5km de la fin, je reviens sur les restants de mon groupe, car plusieurs avaient pris la fuite pour améliorer leur sort. Finalement, je termine 22e à 10 minutes.
Bilan: Je crois que je peux qualifier ma course de "correct". Sans être une course désastreuse, ce n'était certainement pas ma meilleure. Je ne m'étais pas donné de grands objectifs étant donné le peu d'entraînement du dernier mois. Ce que j'ai retenu de cette course c'est qu'avec un parcours avec autant de difficultés, il faut courir très à l'avant tout au long de la course. Mais bon, comme première course c'était difficile, car pour performer, il faut que tous les éléments soient là. C'est pas comme Ste-Martine où tu peux tjrs réparer la gaffe. À Battenkill, n'importe quelle erreur peut être fatale. Mon sens de la course reviendra vite. Ceci dit, après une première course je ne crois pas qu'on peut tirer de conclusion; ni d'un côté négatif, ni positif. I think I have something to build on, that's it.
L'an prochain, je sais à quoi m'attendre et j'ai énormément appris sur ce type de course. L'an prochain, je serai plus présent. Des fois, il faut se planter pour se relever plus fort. (OK c'est quétaine.)
Prochaine course: Ste-Martine
A+
Thursday, April 7, 2011
Finalement le début de saison...
Je suis revenu de l'Arizona il y a environ 1 mois. La semaine suivant mon retour a été assez pénard. Quelques sorties de 1h pour tourner les jambes et un peu de course à l'école. Le timing du camp est assez mal tourné. Les deux dernières années, je n'ai jamais vraiment eu de difficulté à reprendre la matière d'école avant les examens de mars, mais cette année ça a été un peu plus difficile. J'ai vraiment rushé comme un fou pendant deux semaines et j'ai à peine, pour ne pas dire jamais, touché à mon vélo. Mais bon maintenant les examens sont finis depuis 1 semaine et demi et j'ai recommencé à prendre un beat d'entraînement pour Battenkill. Parlant de Battenkill, c'est finalement dimanche que se déroulera la fameuse classique. J'ai assez hâte de voir comment sera ma forme étant donné les deux semaines d'examens. Nous serons 5 coureurs à porter les couleurs de l'équipe soit: Joakim Albert, Alex Pinard, Lambert Gatineau, Alex Bourgeois et moi-même. Alex Cataford et Émile Jean seront aux Panams sur piste.J'ai commencé à étudier la race bible et le parcours a vraiment l'air super! Nous partirons donc pour Saratoga samedi matin dans le but d'aller faire une petite ouverture de jambes dans l'après-midi. Ce sera le coup d'envoi de la saison.
Sinon, je suis allé faire mes choix de cours à Brébeuf...j'espère avoir hockey en éduc!!!!!!! Le 17, je participerai PEUT-ÊTRE au GP Calabogie en Ontario, mais pas sûr encore. Après, du 16 au 25 je serai en semaine de Pâques et on prévoit un petit camp d'équipe dans le coin.
Plus de nouvelles après Battenkill.
A+
Btw, voici la chanson qui me prime pour tous mes trainings de ces temps ci.
Wednesday, March 2, 2011
Arizona Day 1-2
À 4h du mat' lundi j'étais déjà levé. C'est pas dans mes habitudes...j'suis un ours. Au moins, j'avais une motivation: le tant attendu stage en Arizona. Le voyage c'est bien déroulé. J'ai reçu tous mes bagages, même si les douaniers américains ont magané ma boîte à vélo. Dans les vol Dallas-Tucson, on peut voir un preview de ce qui nous attend: beaucoup de cactus de roches et des montagnes énormes. Ça donne le goût de rouler pas mal. Dans la ride d'auto jusqu'au condo, on voit des paysages assez époustouflants. Les montagnes sont vraiment énormes, avec même de la neige en haut. Arrivés au condo, on fait une épicerie pour la semaine, on monte les vélos, on soupe et dodo.
Ride #1, 1er mars: On doit faire une ride d'environ 80km pour 3h. On a roulé dans la ville pas mal longtemps, donc il y avait beaucoup d'autos, c'était un peu rushant. Mais bon, c'est pas pire que de rouler à Montréal un lundi soir à 5h. La route est assez belle en général pas trop de trou, ni de craque sauf exception. On rentre finalement plus à l'intérieur des terres et là c'est vraiment le paysage typique de l'Arizona: gros pics rocheux remplis de cactus. Ah oui la température! Sans vouloir faire d'envieux, il fait environ 27 celsius et gros soleil tout le temps. À environ 60km, on prend pas le bon chemin. Finalement on fini avec 95km et 3h15, mais ça a fait du bien de pouvoir finalement tourner les jambes!
Ride #2, 2 mars: Alex, Lambert et moi décidons de partir pour le 2h prescrit au programme de notre bord. On emprunte deux grandes routes principales lisses comme de la peau de fesse et super longue pour ensuite faire demi-tour. Il fait aussi beau, aussi chaud, et les paysages sont aussi beaux. À la fin de la ride, je pars me promener solo dans les environs jus pour woère. C'est là que j'ai découvert qui a des retraités qui ont passé une bonne vie. Les villas sont super clean et je suis pas allé voir (y a des gates et des clôtures à l'entrée de chaque quartier), mais ils doivent avoir une vue de fou sur les montagnes! J'ai fini avec 2h, 60km. Tantôt je vais retourner pour environ 1h30.
A+
Thursday, February 24, 2011
Shootage d'information
-L'an prochain au cégep je vais à Brébeuf.
-Ma course de ski en GS au MSA a bien été, j'ai fini 11e.
-Ma course de ski en GS à Tremblant a très très très mal été...enough...
-Ma première course de la saison sera à Battenkill...j'ai hâte.
-J'ai hâte de recevoir ma nouvelle bécane et tout le matos d'équipe...ça va sentir le début de saison pour vrai.
Lundi le 28 fév, je pars pour l'Arizona avec Phil Raymond, Alex Dragon Pinard, Lambert Cavendish et d'autres gens qui ne passent leur vie qu'au Peak. Je vais essayer entre deux travaux d'école d'update mon blog à tous les jours sur ce qui se passe là-bas et d'y inclure des photos. Je reviens le 13 mars.
Stay tune!
Tuesday, January 11, 2011
Rattrapage
Ça fait longtemps que je ne suis pas venu écrire ici.
La dernière fois que j'ai écrit je partais pour London. Le camp était l'fun. Le programme des entraînements était vraiment différent de ce que j'avais fait sur comme training sur piste. Tout était en groupe, même les chronos du kilo lancé. Tout c'est très bien déroulé jusqu'au retour où nous avons été pris environ 4 heures dans le traffic pour un itinéraire de retour d'une durée de...12h. L'Enfer!
Après London, j'ai embarqué sur mes skis. Ma saison a commencé graduellement étant donné que j'ai été ralenti dans mon entraînement par l'étude, une entorse à la cheville et un meeting d'équipe. Pas besoin de préciser que je n'ai pas offert la performance du siècle à la première course de Saint-Sauveur le 2 janvier. Avec la fatigue des très (pour ne pas dire trop) nombreux partys de famille, c'était difficile d'être top shape. Après le GS de Saint-Sauveur et les fêtes, j'ai pu me concentrer à 100% sur le ski. Je me préparais en vue de la CJP du Chantecler, mon ''homecourt''. L'entraînement a payé et le slalom annuel de la montagne a très bien été. La technique était au point, mais maintenant il va falloir rajouter la vitesse en attaquant plus. Au final, je termine 18e samedi et 17e dimanche.
Plus haut, j'ai mentionné la tenue d'un meeting d'équipe. En effet, le 19 décembre nous nous sommes rencontrés chez Powerwatts dans le but de passer des tests et de discuter de la saison à venir. Nous avons pu bénéficier des excellents conseils de Guillaume Boivin et de Martin Gilbert, en plus de Audrey Lemieux pour superviser le tout.
Sinon, je continuerai de m'entraîner simultanément en vélo et en ski jusqu'au printemps. Ma prochaine course se tiendra à Edelweiss en Outaouais le 22-23 janvier. En début février, je ferai mes admissions au cégep. J'appliquerai probablement à Brébeuf et à André-Grasset. En début mars, je partirai en camp d'entraînement pour environ 2 semaines.
A+
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